Dimanche 3 février 2013 à 13:17
Présentation de la nouvelle rubrique : l'Atelier.
La Salle du Je
Une pièce de ma cabane, des miroirs, un vieux piano, quelques partitions, une grande valise avec des livres de théâtre, des costumes ici et là, un fauteuil, un tapis...
Dans mon atelier, je joue, je chante, je pense.
Je vous ferai part de mes découvertes, de mes expériences, des illustres et moins illustres qui m'inspirent et me montrent la route qui fort heureusement, est infinie.
Voici quelques bouquins que je dois lire...
Comme je ne suis pas une très grande lectrice, l'écrire sur mon blog va, j'espère, me motiver.
Mais il faut aussi que je me les procure, deux d'entre eux traînent déjà dans ma cabane. (dépenses en moins ! )
Sinon :
Trilogie Yoshi Oida = 57 euros sur Amazon
L'Espace vide = 7 euros sur Amazon
= 64 euros.
Je vais quand même aller faire les bouquinistes avant.
* Un petit nouveau s'est rajouté " La construction du Personnage " que je dois aussi me procurer...
- Le théâtre de l'opprimé, Augusto Boal (v)
- L'acteur flottant, Yoshi Oida (x)
- L'acteur invisible, Yoshi Oida (x)
- L'acteur rusé, Yoshi Oida (x)
- La formation de l'acteur, Stanislavski (en cours)
- La construction du personnage, Stanislavski (x)
- L'espace vide, Peter Brooke (x)
- Le comédien désincarné, Louis Jouvet (x)
- Témoignages sur le Théâtre, Louis Jouvet (x)
- Le Théâtre et son Double, Antonin Artaud (x)
Oui bon, je mets du temps mais je prends beaucoup de notes et c'est pas évident à lire quoi. J'ai attaqué, comme vous pouvez le voir, Stanislavski est c'est EXCELLENT. J'adhère à fond. :)
Samedi 2 février 2013 à 13:32
Dimanche 27 janvier 2013 à 12:09
Ajout 1 - 27/01/13, 11h53 :
Je replonge, malgré-moi, dans ma mémoire. Le goût des cachets-losange qui glissent mal dans ma gorge. On a du mal à les avaler. Ces cachets qui empêchent de pleurer.
Son présent me ramène à mon passé. (Convalescence -2) Tordu. Passé tordu. L'envie, comme lui, de me casser loin sans savoir où. Même pas de m'en sortir, juste de fuir ma réalité. On verrait bien après.
Tout plaquer. Dire non à tout puis se taire et partir sans prévenir personne. Le matin, le vicieux matin aussi où on se réveille bien, après une nuit tranquille ( grâce au cachet) et où tout semble être bien. Puis tout d'un coup, tout, absolument tout remonte. Mais il y a cette impression d'omettre quelque chose, une partie de sa douleur dont on ne se souvient pas et qui pourtant a une place capitale.
On fait ça de matin en matin.
Est-ce que j'ai le droit de m'inquiéter pour lui ?
Il est bien plus vieux que moi, bien plus en mesure de se gérer, de gérer sa peine.
Qu'est-ce que je fous moi ? Avec mon empathie destructrice ?
Vieux con.
Laisse-moi au moins porter un morceau de ta croix.
Je me suis attachée à toi, bordel.
Ajout 2- 27/01/13, 14h09 :
Je t'aiderai donc, dans l'ombre.
Tu vis en moi, S. Lorsque je pense, c'est ta voix que j'entends. Etrange, non ? Il y a un an je ne te connaissais pas.
Tu n'es pas vraiment parti, tu n'es pas vraiment venu. Tu me manques déjà.
Je t'aiderai donc, dans l'ombre, S. Pour toi comme pour moi, cette empathie démesurée me pousse à agir pour toi.
Tendrement, dans le secret de mon âme et de mes pensées.
Ajout 3- 1er Février
Tu me manques. J'en ai marre. Je perds confiance... Où es-tu ?
Ajout 4- 3 Février 17h25
Je t'aime, enfoiré. A mardi.
Ajout 5- 6 Février 11h15
Merci, S. de t'être confié à moi. Merci de me donner quelques unes de ces charges qui te pèsent sur le coeur. Je veux les porter pour toi, avec toi, t'aider à les soulever et à les détruire. Si tu restes seul, S, écoute moi bien, il n'y aurait plus d'espoir, pour personne. Tu es cette brillante personne qui conduit les autres. Relève les yeux, la tête, l'échine et bats toi pour vivre. Laisse toi être heureux. Vas-y. Tu m'as fait de la peine, ta peur à toi m'envahit. Mes yeux se remplissent. J'aimerais tant que tu te vois ne serait-ce qu'une seconde à travers l'évidence de mon regard. Comprends. Avance. Continue à tracer son chemin, ton chemin, mon chemin. Lève toi, S. Il t'attend.
Samedi 26 janvier 2013 à 21:55
ça me crève le ventre.
Je replonge à travers sa douleur dans mon propre passé. J'ai peur qu'il pense maintenant ce que je pensais moi il y a presque un an.
Ne pars pas S., j'ai besoin de toi.
Ne nous fait pas ça. Je veux, moi, te connaître dans cette vie là, pas dans une autre.
Par pitié.
J'ai tellement peur, je suis paralysée.
J'ai peur de n'être personne pour te demander, pour prendre des nouvelles, pour m'occuper de toi. Je ne veux pas être gentille, juste ne pas te blesser plus.
Tu me redonnes courage, jour après jours. Tu m'aides.
Tu me soutiens, tu m'écoutes, tu me rassures.
J'aime me trouver belle dans tes yeux. J'aime, Je t'aime.
Loi des séries de merde. Qu'est-ce qui va encore nous tomber dessus ? Qui sera le prochain dans cette nouvelle série de malheurs.
J'ai peur.
Tétanisée de peur.
Peur que tu choisisses de partir, de nous laisser. Les autres avant , et puis moi, en dernier plan.
Je te ressens, S. Je te vis dans ma chair. Tu l'as dit toi même, nous sommes connectés.
Reviens-nous.
Vendredi 25 janvier 2013 à 11:46
Ma convalescence prend son dernier tournant.
Je dois l'admettre, les mots utiles et utilisés depuis sept mois ont perdu de leur résonance. Leur justesse se fane, ils se démodent au fil des jours, des semaines.
Il y a l'oubli. L'oubli de ce que c'était.
Le souvenir n'est plus aussi tangible, il s'estompe, s'efface.
Plus que quelques traces m'évoquant le passé. Je peux de plus en plus me tourner vers l'avenir, l'ancien m'indiffère de plus en plus.
J'entre dans une nouvelle ère. Le vécu se referme à jamais.
Je le sens.
L'avenir me tend les bras, je vais enfin pouvoir le regarder dans les yeux.
Dans ses beaux yeux clairs de jour.
Convalescence.
Réminiscences.
Résonances.
Indifférence.
Renaissance.
Existence.
Tout un programme.