Ajout 1 - 27/01/13, 11h53 :
Je replonge, malgré-moi, dans ma mémoire. Le goût des cachets-losange qui glissent mal dans ma gorge. On a du mal à les avaler. Ces cachets qui empêchent de pleurer.
Son présent me ramène à mon passé. (Convalescence -2) Tordu. Passé tordu. L'envie, comme lui, de me casser loin sans savoir où. Même pas de m'en sortir, juste de fuir ma réalité. On verrait bien après.
Tout plaquer. Dire non à tout puis se taire et partir sans prévenir personne. Le matin, le vicieux matin aussi où on se réveille bien, après une nuit tranquille ( grâce au cachet) et où tout semble être bien. Puis tout d'un coup, tout, absolument tout remonte. Mais il y a cette impression d'omettre quelque chose, une partie de sa douleur dont on ne se souvient pas et qui pourtant a une place capitale.
On fait ça de matin en matin.
Est-ce que j'ai le droit de m'inquiéter pour lui ?
Il est bien plus vieux que moi, bien plus en mesure de se gérer, de gérer sa peine.
Qu'est-ce que je fous moi ? Avec mon empathie destructrice ?
Vieux con.
Laisse-moi au moins porter un morceau de ta croix.
Je me suis attachée à toi, bordel.
Ajout 2- 27/01/13, 14h09 :
Je t'aiderai donc, dans l'ombre.
Tu vis en moi, S. Lorsque je pense, c'est ta voix que j'entends. Etrange, non ? Il y a un an je ne te connaissais pas.
Tu n'es pas vraiment parti, tu n'es pas vraiment venu. Tu me manques déjà.
Je t'aiderai donc, dans l'ombre, S. Pour toi comme pour moi, cette empathie démesurée me pousse à agir pour toi.
Tendrement, dans le secret de mon âme et de mes pensées.
Ajout 3- 1er Février
Tu me manques. J'en ai marre. Je perds confiance... Où es-tu ?
Ajout 4- 3 Février 17h25
Je t'aime, enfoiré. A mardi.
Ajout 5- 6 Février 11h15
Merci, S. de t'être confié à moi. Merci de me donner quelques unes de ces charges qui te pèsent sur le coeur. Je veux les porter pour toi, avec toi, t'aider à les soulever et à les détruire. Si tu restes seul, S, écoute moi bien, il n'y aurait plus d'espoir, pour personne. Tu es cette brillante personne qui conduit les autres. Relève les yeux, la tête, l'échine et bats toi pour vivre. Laisse toi être heureux. Vas-y. Tu m'as fait de la peine, ta peur à toi m'envahit. Mes yeux se remplissent. J'aimerais tant que tu te vois ne serait-ce qu'une seconde à travers l'évidence de mon regard. Comprends. Avance. Continue à tracer son chemin, ton chemin, mon chemin. Lève toi, S. Il t'attend.
Zingara
Il neige à Séville
Dimanche 27 janvier 2013 à 12:09
Commentaires
Par MarquiSe le Mercredi 30 janvier 2013 à 21:46
L'empathie je crois que c'est la chose la plus difficile à gérer... en tout cas je compatie complétement...
Par Samedi 2 février 2013 à 9:41
le Merci MarquiSe.
Difficile période.
On sent tout ce que ressent la personne mais sans pouvoir nous, agir pour lui..
Difficile période.
On sent tout ce que ressent la personne mais sans pouvoir nous, agir pour lui..
Par Lundi 4 février 2013 à 20:22
le Parfois, me prend l'envie de tout plaquer comme ça sans rien dire sans devoir à me justifier
Intéressant blog, je repasserai ^^
-R
Intéressant blog, je repasserai ^^
-R
Par Lundi 25 juillet 2016 à 11:14
le Il est bien plus vieux que moi, bien plus en mesure de se gérer, de gérer sa peine.
Par Lundi 10 octobre 2016 à 9:28
le Aujourd'hui je vais être heureuse. Malgré la pluie, malgré lui.
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