Zingara - Il neige à Séville

Ma chanson d'enfance.

Sun, 24 Mar 2013 11:37:00 +0100

J'ai de très jolis souvenirs de mon enfance associés à cette chanson, que j'écoutais en boucle à 3-4 ans sans comprendre les paroles.

Je revois les fêtes de famille, en Provence ou ailleurs. Le regard de mes oncles, mes tantes, mes grands-parents, mes parents qui me regardaient reprendre cette chanson, toute petite que j'étais.

17 Mars

Sun, 17 Mar 2013 11:37:00 +0100

Et bien voilà. Triste anniversaire de notre rupture. Je me sens comme l'obligation d'y penser un peu aujourd'hui, de penser à celle que j'étais il y a un an. Perdue dans les sombres sphères de ton âme dévastatrice. Petite, malade, gênée, gênante. Je m'écumais petit à petit, je rétrécissais.
Toute cette période est si loin à présent. Tu n'es plus, jeune fille malade. Tes pleurs ont été entendus.

Un an après, tu es métamorphosée.
Heureuse, tu croques la vie, tu as embrassé ton chemin.
Les jours sont beaux, juteux. Tu as aimé vivre jusque là, sans lui.
Ta Convalescence est finie. Il est si loin derrière. Il ne te manque pas.

Si j'avais pu me voir, il y a un an. Si guérie et si heureuse. J'en aurais versé moins sans doute.

Et moi, aujourd'hui, dans un an ? Qui serais-je, Ou serais-je ?
Je souhaite ne pas m'égarer dans mon errance, garder mon intégrité et ne pas avoir à faire de concessions.

Je ne veux pas écrire plus, ce serait continuer de donner une idiote importance à ce jour qui a retrouvé sa neutralité.

T. est loin, anéanti.
Je suis une nouvelle personne.

Le 17 Mars est mort.

Mars n°1

Sun, 03 Mar 2013 13:39:00 +0100

Bonjour à vous qui passez.
Que votre jour soit lumineux.

***

Et voilà, Février est aussi vite parti qu'il était arrivé. Nous rentrons dans le mois de Mars.
Ce n'est pas un mois anodin. C'est un mois qui fait bouger des choses, comme ça a été le cas, pour moi, ces trois dernières années. Quel chemin j'ai parcouru, ne serait-ce que par rapport à ce même mois l'année dernière. J'ai très vite couru et je suis partie, pour me mettre à exister. Si simplement je pouvais parler à celle que j'étais il y a un an tout juste, pour lui dire à quel point elle va souffrir mais à quel point elle va se libérer. Il y a un an, le 3 mars c'était encore le calme avant la tempête. Je ne pressentais pas que tout exploserai deux semaines après. C'était un mois de mars terrible, justement, dans le contraste saisissant entre ce semblant d'innocence et de candeur et la viscéralité de ce qui s'est passé ensuite. C'est ce qu'on appelle, traditionnellement, un mal pour un bien.
Les choses se sont accélérées ensuite, j'ai pris difficilement mon élan jusqu'au paroxysme, en juin, pour ensuite me laisser petit à petit, glisser, dans les sillons dorés de la vie qui continue jusqu'aux portes de mon existence, de ma renaissance.
Je suis si heureuse aujourd'hui, d'avoir fait ce chemin. J'ai vécu, ça doit être ça. Je me sens plus forte.

Que ce mois de Mars soit riche et surprenant.

***

Ai fait un mauvais rêve, T. et J. me courraient après pour m'arrêter et me tuer, je devais courir plus vite qu'eux et me réfugier en sautant un portail pour leur échapper. Je courrais le plus vite possible, à plusieurs reprises ils me rattrapaient, sinon je parvenais à m'infiltrer chez des gens qui me cachaient, mais bien vite, ils arrivaient et me trouvaient. J'ai eu très peur. J'étais tétanisée dans mon sommeil.

***

J'ai passé une super journée hier, très lumineuse.

***

Les pierres de soin.

Thu, 28 Feb 2013 21:10:00 +0100

Bonsoir chers rôdeurs, voyageurs, amis du web qui passaient par ma petite cabane.

Je rentre de mon refuge dans les Alpes où je me suis bien ressourcée. Parfois, se confondre avec l'immensité, une autre énergie, ça fait le plus grand bien.

***

Je voulais donc vous faire un petit article sur les pierres de soin.
Vous connaissez peut-être, ça s'appelle la lithothérapie ? J'ai découvert cette médecine douce il y a à peu près un an complètement par hasard, sans y croire vraiment... Et au fur et à mesure je suis devenue de plus en plus convaincue. J'ai réellement senti les effets de ses diverses pierres que j'ai essayé.
Véritable effets ou excellent placebo ?

Néanmoins, les hommes de tout temps ont été attirés par les pierres pour leurs qualités esthétiques, peut-être cette attirance peut elle aussi s'expliquer par leurs énergies, leurs bienfaits. De même, nous commençons à admettre la phytothérapie, soit le soin par les plantes, alors, pourquoi pas la lithothérapie ?

A vous de juger :)

La lithothérapie consiste donc à manipuler ou a porter une ou plusieurs pierres afin de profiter de son énergie vibratoire et donc de ses multiples bienfaits. L'endroit du corps préconisé est souvent associé aux chakras (coeur, plexus solaire...).
La pierre choisie peut présenter des bienfaits sur le plan physique comme sur le plan émotionnel. Il faut la manipuler, la placer à même la peau le plus près possible du chakra concerné.

Bref. Voilà pour la très sommaire explication, je vous invite à aller fouiller sur le web si vous êtes intéressés, il y a plein de sites sérieux et intéressants là dessus comme celui de Julia Boschiero..

Je vais plutôt rester dans ma modeste compétence mais bonne pratique dans ce domaine en vous présentant les pierres que j'ai utilisé jusqu'à ce jour.

Les deux premières que j'ai utilisé étaient la rhodonite et l'aventurine.

-La rhodonite est une pierre rose et noire recommandée pour l'apaisement des peines de coeur.

-L'aventurine est une pierre verte qui calme la colère, renforce le self-control et aide à aller de l'avant.
Je les portais toutes les deux près du chakra du coeur, c'est à dire dans mon soutien-gorge toute la journée et je les plaçais sous mon oreiller pendant la nuit. Je les ai laissées naturellement quelques mois après, lorsque je n'avais plus besoin de leur aide.

J'ai découvert, presque au même moment, la pierre de lune, qui depuis, n'a plus quitté mon doigt gauche.

-La pierre de lune est une très jolie pierre blanche avec des reflets bleus, c'est une pierre qui favorise un bon équilibre des cycles féminins. C'est une pierre très féminine dans son énergie, qui rappelle la candeur enfantine, développe l'intuition. Elle apporterait une protection aux voyageurs...
J'adore cette bague, je suis très attirée par la pierre et je me sens incomplète quand je ne la porte pas...

-Puis, par la suite, j'ai rencontré l'aigue-marine, une petite pierre bleue qui protège de l'extinction de voix et facilite l'expression artistique.
Il faut croire que cette pierre ne correspondait pas à mes énergies, je ne l'ai pas portée longtemps.

Récemment j'ai découvert le grenat et la malachite.

-Le grenat est une pierre rouge foncé qui renforce le lien avec l'énergie vitale, la création, favoriserait les mémoires des vies antérieures et établit une passerelle entre le corps et l'esprit. Il libère l'être de ses instincts, donne courage, vitalité et énergie de l'action.
-La malachite, une pierre verte foncée, est bénéfique dans la lutte contre les angoisses, les énergies négatives. Elle favorise l'expression des sentiments et l'expression corporelle. Elle fait disparaître les inhibitions, donne le goût du risque. Elle développe l'intuition et apaise les anciens traumatismes.
Je porte très souvent ces deux pierres.

Résultats du Bac Blanc.

Sun, 17 Feb 2013 10:00:00 +0100

J'ai eu quelques résultats du bac blanc, je remplirai les notes au fur et à mesure que je les aurai. ça ne peut que me motiver pour travailler mon bac...

Epreuves anticipées (l'année dernière)

Français (écrit) : 15
Français (oral) : 20
Sciences : 13
TPE: 19

BAC BLANC :

Philo : 13 (suis déçue d'habitude j'ai plus..)

Musique (écrit) : 17
Musique (oral) : 17

Littérature : 15

Anglais LV2 (écrit) : 16
Anglais LV2 (oral) : (x) (épreuve non passée)

Espagnol LV1 (écrit) : 18
Espagnol LV1 (oral) : 20

Littérature Espagnole : (épreuve non passée)

Histoire-Géo : 11 (suis bien contente finalement ^^)

Février n°3

Sat, 16 Feb 2013 10:24:00 +0100

Bon, enfin les vacances !
Vais pouvoir m'en aller un peu skier :) Et donc je vais un peu délaisser ma petite cabane pour voir un autre ailleurs. Je fais mes sacs.
Je reviendrai aux alentours du 1er Mars, peut-être avant, peut-être après. Qui sait ?

J'adore le ski. ça va me faire du bien de me secouer un peu, je m'engourdi un peu trop cet hiver.
Je vais essayer de percevoir et d'équilibrer les mouvements, mouvement intérieur et mouvement du corps. Comme je l'ai dit, j'ai cette fâcheuse tendance à absolument tout intellectualiser, je vais donc tenter, par le biais de ce sport que j'adore, de me libérer de cette tendance infiniment castratrice au théâtre.
Le ski sera une tentative. D'être absolument, corps et âme dans le moment présent, de laisser parler mon corps, mes intuitions, mes sensations. Débrancher le cerveau, laisser agir le corps et l'âme en parfaite harmonie dans l'espace.

Pas dit que j'y arrive, m'enfin on verra. Vais essayer de pas me prendre la tête.

En plus je vais la voir, elle.
Et elle -on en reparlera- je l'aime passionnément. J'ai hâte.

Désintellectualiser. Etre moi-même. Faire parler le corps.

Voilà mon mot d'ordre.

***

Hier, au lycée, nous avons eu une conférence sur l'oeuvre d'un musicien américain, John Cage. Il a étudié tout au long de sa vie la place du silence dans la musique et a cherché à le réhabiliter dans la musique occidentale avec des oeuvres bizarres en tirant au sort les sons.
Assez intéressant, mais j'ai surtout relever l'idée que dans la présence et la concentration absolue, l'ego de l'interprète disparaissait. Au début ça m'a semblé paradoxal mais en fait absolument pas. C'est la présence absolu de son corps en son corps et de son âme en son âme en son corps que l'on transcende sa présence, son "je". Dans cette intense concentration, le "je" fini par se taire et la magie pourrait commencer à opérer. Je vais mettre en pratique, je vais essayer. Peut être me tromper mais c'est l'essai qui est important. Tant mieux si je me trompe, il faut que j'accepte de voir lorsque je me trompe pour recommencer, essayer encore. Je ne dois pas avoir peur d'essayer.
Dans l'extrême présence sensuelle à mon corps par le ski, la danse, le jeu, l'intellect s'en irait enfin ?
On va essayer ça.
Vous allez me dire qu'en écrivant cela je sur-intellectualise. Certes. D'autres se contenterait là aussi de simplement ressentir, être spontané, le faire. Mais ma spontanéité contient véritablement de l'intellectualisation donc mon seul moyen de m'en détacher c'est d'intellectualiser à l'avance, de penser à l'avance et de mettre en pratique ensuite. Intellectualiser, vous l'aurez compris, est une protection.

Bref. Intellectualiser pour être moins seule peut-être.
ou imaginer pour être moins seule ?

On va faire taire la voix et vivre simplement.

***

C'est dans la contrainte que l'on trouve sa liberté, diminuer le libre-arbitre pour le retrouver ensuite, pour le savourer ensuite.
Je vais skier tous les jours, je me suis fait un planning. Je vais me bouger l'esprit et le corps.
C'est dans la contrainte que l'on se déshinibe, que l'on se libère.

Le faire, sans d'autre but que le faire. La fin du Pourquoi du Comment.

Voilà tout. Passez de bonnes semaines.
Je vous mettrai quelques photos de ces paysages magnifiques.

Orientation passive.

Sun, 10 Feb 2013 12:16:00 +0100

Parlons de ce qui me fâche et m'angoisse passablement : l'Orientation.

Et oui, souvenez-vous, en terminale on vous demande de faire un choix qui, à 17 ans, vous semble être LE choix qui déterminera le reste de votre existence. J'exagère à peine... Nous, pauvres petits lycéens rêveurs on doit à présent se décider sur ce que l'on fera l'année prochaine. Comme un jeu en fait, on regarde les cartes et on choisit les plus colorées sans se soucier de leur véritable valeur dans le jeu. Chouette, commençons la loterie !
Et pour certains, le jeu se complique. Et oui, certains d'entre nous avons d'autres paramètres qui entrent en compte dans notre choix.
Vous l'aurez compris, c'est mon cas. Et je suis face à un terrible jeu où il ne faut pas tirer les cartes-pièges de son avenir.

Bon, d'abord commençons par énoncer les contraintes (règles du jeu) :

- La formation que je choisirais ne sera qu'une formation " bagage " qui pourra me permettre d'avoir un filet de secours solide si je ne parviens pas à vivre de mon Art.
- De ce fait, elle ne doit pas me prendre trop de temps et je dois pouvoir rattraper les cours que je devrais manquer pour telle ou telle raison (audition, cours de théâtre, répétition etc...), du genre pas 35 heures de cours et 30 heures de travail personnel.
- Si le sujet ne me passionne pas, je décroche. Donc je dois choisir un truc qui m'intéresse et me motive (en gros).
- Je dois rester dans ma région ( pour l'instant du moins).
- J'ai pas une énorme capacité de travail.

Maintenant, tirons les Atouts :

- J'ai des " facilités" ce qui me permet de réussir très bien sans foutre grand chose. ( ATTENTION, peut changer...)
- Enormément de choses m'intéressent.
- J'aime apprendre.
- Je trouverais toujours une solution de secours.

Les différentes cartes sur la table :

Les domaines qui m'intéressent :
- Le Théâtre.
- Le Chant.
- L'Art en général.
- La Culture. (Les cultures)
- La Littérature.
- La Philosophie.
- Les Langues en général.
- Le Tourisme.
- Le Voyage. Découvrir d'autres cultures.
- Le métier d'avocat.
- La Psychologie.

Ce qui ne m'intéresse pas :
- Enseigner.
- Vendre/Acheter.
- Avoir un métier ou l'on ne bouge pas du tout.
- Le droit des affaires.
- Ce serait frustrant pour moi de travailler dans un milieu artistique sans être moi dans la création.. genre organisateur..
- Faire toujours la même chose. M'ennuyer.

Les cartes à tirer :

(La solution dite de facilité qui m'est conseillée par mes profs)

* La prépa A/L (Littéraire)

Avantages :

- Haut niveau.
- Les cours proposés me passionnent.
- Je peux en choisir une option théâtre.
- Ne me ferme aucunes portes.
- Plusieurs dans ma région.
- Ambiance stimulante.

Inconvénients :
- Enorme charge de travail. Pas de temps pour soi.
- Ambiance lycée me saoule, envie d'être libre, moins cadrée, de travailler pour moi.
- Pas envie de côtoyer ni de devenir " un bête à concours ".
- Pression. Fatigue.
- Pas sûre d'être prise DU TOUT.

Synthèse : En gros ça me plairait bien sauf que ça risque de me détourner de ma vocation artistique en me prenant beaucoup de temps. Je ne suis pas sûre d'arriver à assumer la charge de travail, je risque d'être fatiguée et surtout, en restant dans l'ambiance lycée je me confine encore dans un univers protégé et je ne prends pas conscience des réalités de la vie. Je ne me libère pas.
Mais la prépa présente quand même des avantages, faire partie de " l'élite " même si j'y crois pas trop personnellement, me faire découvrir encore plein de choses intellectuellement. Mais a contrario je risque de m'intellectualiser encore plus et de me détacher encore plus de mon corps, mes sensations, je risque de moins vivre.
Donc oui pour ce qui est enseigné, non car ne rentre pas dans mes exigences et pourrait s'avérer contre productif dans mon travail artistique.
Risque de décrochage/ déprime : 60 %
Nombres d'années : 2 voire 3 sans diplôme au bout, débouchant sur des grands concours. (19-20 ans)

* Ma voie royale... Un cursus théâtral dans un conservatoire de ma région.

Avantages :
- 25 heures de théâtre dans des bons conservatoires.
- Me prépare aux grands concours de théâtre.
- Me plait infiniment.

Inconvénients :
- Sur concours

Synthèse : Ce serait le top, surtout que dans deux ans j'aurais 20 ans donc encore du temps pour choisir une formation de rattrapage au cas ou je réussis pas les grands concours... Je peux réellement découvrir la vie, la liberté, sans contrainte pendant deux ans, me consacrer à mon Art avec tout de même une formation sérieuse, gratifiante et passionnante. Me laisse néanmoins du temps à côté pour sortir, me cultiver, avoir des passe-temps, des amis, voyager, faire des petits-boulots.
Risque estimé de décrochage/déprime : < 1 %
Nombres d'années : 2 années avant les grands concours. (20 ans)

2 concours que je peux présenter qui ouvrent à une formation de comédien de 2 ans.
Ou 1 concours dans ma ville (très bon aussi), qui peut me permettre d'aller à la fac à côté sur 1 ans.
(Très sélectif mais excellent, et conseillé par mon prof ! )

* L'Université

- Droit

Avantages :
- Débouchés dans de nombreux secteurs.
- Prépare à être avocat.
- Très bonne Fac dans ma ville.
- Jolie Fac. ( bon, je sais c'est pas une raison ça ! :p )

Inconvénients :
- Me prends beaucoup de temps. (moins que la prépa cependant !)
- Gros travail demandé.
- Outre être avocat ça m'intéresse bof.
- A 23 ans j'ai fini et je me sentirai beaucoup trop jeune pour faire ce métier...

Synthèse : Pourquoi pas après mes deux ans de théâtre au cas ou... Sinon dès l'année prochaine ça ne me motive pas trop. Trop d'heures, trop de travail personnel demandé... Demande d'être rigoureux, assidu, donc un peu contradictoire avec mon besoin de me sentir libre et de profiter de ma jeunesse.. La matière en elle-même ne me passionne pas plus que ça pour le moment.. Mais des débouchés et un métier qui me plaît à la clé.
Risque estimé de décrochage/déprime : 50 %
Nombres d'années : 3 pour la licence + deux ans de centre professionnel pour être avocate = 5 ans ( 22 ans )

- Langues Littératures et Civilisations Etrangères ( dite " LLCE" pour les intimes)

Version Trilangue : Anglais/ Espagnol/ Italien

Avantages :
- Des débouchés ( après poursuite d'étude) dans de nombreux secteurs..
- Pas énormément d'heures de cours.
- J'ai de grandes facilités en langue, j'apprends vite, je mémorise vite.
- Ouverture sur d'autres cultures, ça m'intéresse beaucoup.

Inconvénients :
- Fac de Lettres ( dans ma ville) abominable.
- Je ne VEUX pas être prof.
- Pas de parcours pré-défini. Je ne sais pas dans quoi je me lance.

Synthèse : Pourquoi pas, j'aime les langues, découvrir les autres cultures, voyager.. Le point négatif c'est la Fac déprimante et que je frôle l'enseignement.
Mais ça me laisserait le temps de faire par ailleurs ce qui me plaît tout en étant un domaine d'étude " sérieux ". Mais je ne sais pas dans quoi je me lance..
Risque de décrochage/déprime : 35 %
Nombres d'années : 3 pour la licence mais nécessité de faire un master ensuite... Cela dit, il y a de nombreux sujets de master.

- Humanités : Lettres, langues et culture.

Spécialité : Espagnol

Avantages :
- Combine Licence Lettres modernes + LLCE
- Stimulant, pluridisciplinaire.
- Plus de débouchés donc que LLCE simple ou Lettres modernes simple..
- Mêmes avantages que cités plus haut pour LLCE.

Inconvénients :
- Une seule langue LLCE.
- Fac de lettres, toujours...
- Idem que plus haut.

Synthèse : Me paraît stimulant grâce aux deux disciplines. Offre de débouchés plus grande, accès aux masters LLCE et Lettres modernes. Super pour ma culture, pour découvrir, toujours. Bon, toujours la fac de lettres déprimante. Une seule langue approfondie mais c'est pas si grave.. Combine des études littéraires et de langues, ça me plait comme idée.
Risque de décrochage/déprime : 25 %
Nombres d'années : 3 pour la licence, 5 pour un master idem.. (22 ans)

- DEUST Formation de base aux métiers du théâtre + Licence 3 Théories des arts du spectacle.

Avantages :
- Les matières me passionnent d'avance...
- Emulation intellectuelle.
- Je fais ce qui me plait.

Inconvénients :
- Fac de Lettres.
- Très peu de débouchés.
- Pas d'ouverture à d'autres domaines..
- Filet de sauvetage peu fiable.

Synthèse : Oui, ça me plairait énormément de ne faire que du théâtre tout le temps. Mais le cadre est déprimant, la formation a mauvaise réputation et je me demande si ce ne serait pas mieux d'avoir une ouverture intellectuelle à côté pour apporter au théâtre. Etre une personne complète par ailleurs donc plus intéressante de ce point de vue là.. Mais après je dis peut être ça pour me convaincre de ne pas choisir cette formation là, mais je sais que ça me plairait beaucoup...
Risque de décrochage/déprime : 40 % ( aucun risque de décrochage mais déprime et craintes de ne pas réussir, d'avoir fait le mauvais choix)
Nombres d'années : 2 pour le DEUST, 3 pour la licence mais de préférence aller jusqu'au Master voire Doctorat... Mais ça me plait totalement. (entre 19 ans et 25 ans pour le doctorat)

Voilà pour ces petites interrogations... Même topo que pour mes bouquins, faire une liste publique me permet de clarifier mon esprit. Ce petit listing m'a fait du bien, il sera peut être annoté, ajusté plus tard au fur et à mesure que j'avancerai dans mes choix.

N'hésitez surtout pas à me donner vos avis, je les recueillerai très précieusement et les rangerai dans un coin de ma cabane pour les ressortir le moment venu..

Alleluia

Fri, 08 Feb 2013 21:10:00 +0100

" L'artiste, c'est l'homme, qui d'être homme est capable d'être ce que les autres sont "

Boal commentant Brecht.

Amen.

Echo sensuel

Fri, 08 Feb 2013 12:45:00 +0100

Voilà une autre nouvelle catégorie (c'est la période de rangement ), ici ce seront des musiques qui me plaisent, qui vibrent en moi.
Peut être d'autres choses aussi, des peintures, photos, dessins...
Toute sorte de chose qui me touche de très près sans forcément savoir pourquoi...
Ce que j'aimerais, plus tard revoir, réentendre pour ne pas
me perdre de vue.

Morena - Al-Andaluz Project

Here and Heaven - The Goat Rodeo Sessions

Février n'1

Thu, 07 Feb 2013 19:50:00 +0100

Nouvelle catégorie : Existence.

Tout et rien, pas grand chose. Ici je parle, je me tais et j'apprends. Ce que je vis, ce qui me plait, ce qui retient mon attention. Mais aussi des articles pour ne rien dire, juste ce qui doit l'être. La petite voix s'exprime sans contrainte, sans retenue, sans jugement. En toute transparence, en toute honnêteté. Dire les choses pour les dire. Pour moi et pour vous, pour moi ou pour vous.
Pas d'intention ici, juste de l'être, pas de vouloir faire bien.

Rétablir ici mon droit de parole, mon droit d'être vivante.
Exister, enfin. Me convaincre que j'existe de nouveau, encore. Tout dépend du point de vue.
L'Existence.
Des pensées et des actes. Des tracés et des chemins. Pas de vibration perdue.

***

Suis fatiguée. La bac blanc ça m'achève et suis toujours incapable de me coucher tôt ni même de réviser... Suis un peu désespérante mais fière de pouvoir me vanter de faire ce que je veux, d'être un peu libre en fait. Pas soumise aux contraintes sociales. J'exagère, c'est un peu con de dire ça. Mais bon j'ai le droit en fait de dire des conneries. Je ne déteste plus mon âge comme c'était le cas avant. Je voulais tellement faire plus vieille, être " adulte ", ne pas céder aux conneries de la jeunesse. C'était con ça aussi. Et mon histoire d'amour, ma première qui m'a tuée deux années pleines de mon adolescence. J'ai pas vécu en fait entre 14 et 16 ans, ma vie était sur pause. D'ailleurs j'ai eu du mal " après-lui " à dire mon âge, naturellement je disais " 14 ans " ou parfois " 15 ans " alors que j'allais en courant vers mes 17 ans.. Je me suis dégelée, j'ai réappris à vivre, j'aime être jeune, penser jeune, vivre jeune. Rattraper aussi ce temps ou plus rien d'autre ne comptait que de vivre pour ce connard. ça fait du bien cette écriture aussi. Plus sincère et plus libératrice. Comme je l'ai dit, sans intention autre que de raconter ma vie, de vider mon esprit et de m'occuper.
Le moment un peu de faire le point sur ce que je veux, vais y réfléchir.

Désirs : faire une belle rencontre, chanter devant un public, réussir mes concours de théâtre, voyager seule ou avec des amis, avoir des projets, avancer dans mon travail avec S, parler parfaitement espagnol, rester jolie, avoir mention TB, regarder vers l'avenir, avoir confiance en moi, oser, être entourée, assumer mes opinions, déménager, garder mon travail, avoir mon code puis mon permis, gagner de l'argent, vivre toujours dans l'amour des autres, être libre, ne devoir rendre de compte à personne, trouver une orientation qui me plaise, faire de la danse, apprendre à jouer d'autres morceaux au piano, être plus instinctive, cesser de me réfugier dans mon intellect, être plus compréhensive, profiter de ma jeunesse, fêter mes 18 ans, aller voir des expositions, concerts, spectacles, apprendre de la vie, prendre des photos, créer des beaux souvenirs, jouer et chanter corps et âme...

Craintes : que S s'en aille, me disputer avec M, être triste si M se met en couple, me faire insulter par T ou personnes de son entourage, m'ennuyer, passer un été enfermée chez moi, ne rien faire pour mes 18 ans, grossir, finir seule, perdre mes amis de vue, me sentir seule, ne pas pouvoir partir de chez moi, être angoissée à l'idée de changer un peu de vie, perte d'un être cher, avoir des regrets, me tromper dans mon orientation, être impuissante...

N'empêche c'est chiant de jamais s'obliger à rien, de ne jamais rien foutre. Je vais me planter, ça me saoule. Ils seront pas contents les adultes. Pas envie de réviser, vraiment pas. Vais me planter-Vais me planter. Je pourrais pas baratiner sur l'Histoire en plus, j'y connais rien. Et coincée pendant 4 heures dans une salle pour me planter... Vivement demain soir !