Ma convalescence prend son dernier tournant.
Je dois l'admettre, les mots utiles et utilisés depuis sept mois ont perdu de leur résonance. Leur justesse se fane, ils se démodent au fil des jours, des semaines.
Il y a l'oubli. L'oubli de ce que c'était.
Le souvenir n'est plus aussi tangible, il s'estompe, s'efface.
Plus que quelques traces m'évoquant le passé. Je peux de plus en plus me tourner vers l'avenir, l'ancien m'indiffère de plus en plus.
J'entre dans une nouvelle ère. Le vécu se referme à jamais.
Je le sens.
L'avenir me tend les bras, je vais enfin pouvoir le regarder dans les yeux.
Dans ses beaux yeux clairs de jour.
Je dois l'admettre, les mots utiles et utilisés depuis sept mois ont perdu de leur résonance. Leur justesse se fane, ils se démodent au fil des jours, des semaines.
Il y a l'oubli. L'oubli de ce que c'était.
Le souvenir n'est plus aussi tangible, il s'estompe, s'efface.
Plus que quelques traces m'évoquant le passé. Je peux de plus en plus me tourner vers l'avenir, l'ancien m'indiffère de plus en plus.
J'entre dans une nouvelle ère. Le vécu se referme à jamais.
Je le sens.
L'avenir me tend les bras, je vais enfin pouvoir le regarder dans les yeux.
Dans ses beaux yeux clairs de jour.
Convalescence.
Réminiscences.
Résonances.
Indifférence.
Renaissance.
Existence.
Tout un programme.