Aujourd'hui débute le douzième jour de ma Convalescence.
J'ai envie de t'oublier, de te réduire à néant. Détruire toute cette haine qui me hante. Va-t'en.
Je t'ai dit, la dernière fois, il y a presque six mois :
" Souviens-toi de moi. "
Maintenant, oublie mon destin.
Comme je veux oublier le tien ?
Pars.
Pourquoi est-ce que j'alimente ton importance ? Tu n'es plus rien, en vérité. Qu'une ombre que l'on ne veut pas retenir.
Je t'imole de mon ignorance.
Je te croise, je ne te vois plus. Tes traits disparaissent dans la pénombre.
Tes traits, tes mots et tes coups.
Plus rien pour me faire souffrir. Tu n'es plus.
Tu n'es plus.
Tu n'es plus rien.
Je te chasse à jamais de mon esprit. Ne reviens plus. Je t'oublie. Je te réduis à néant.
Ton existence en moi prend fin. Ma chair se referme.
Je ne t'aime plus. Je ne te hais plus. Je n'ai pour toi qu'une amère indifférence.
Je te rends mes chaines, t'arrache ma soumission et ma douleur que tu as gardé contre toi.
Je reprends ma liberté.
Libre de ne plus t'appartenir. Libre de ne plus te haïr. Libre de ne plus t'aimer.
Comme à chaque être humain, je te souhaite d'être heureux. Trouve ton bonheur. Deviens enfin un homme.
Libère-toi, toi aussi.
J'ai envie de t'oublier, de te réduire à néant. Détruire toute cette haine qui me hante. Va-t'en.
Je t'ai dit, la dernière fois, il y a presque six mois :
" Souviens-toi de moi. "
Maintenant, oublie mon destin.
Comme je veux oublier le tien ?
Pars.
Pourquoi est-ce que j'alimente ton importance ? Tu n'es plus rien, en vérité. Qu'une ombre que l'on ne veut pas retenir.
Je t'imole de mon ignorance.
Je te croise, je ne te vois plus. Tes traits disparaissent dans la pénombre.
Tes traits, tes mots et tes coups.
Plus rien pour me faire souffrir. Tu n'es plus.
Tu n'es plus.
Tu n'es plus rien.
Je te chasse à jamais de mon esprit. Ne reviens plus. Je t'oublie. Je te réduis à néant.
Ton existence en moi prend fin. Ma chair se referme.
Je ne t'aime plus. Je ne te hais plus. Je n'ai pour toi qu'une amère indifférence.
Je te rends mes chaines, t'arrache ma soumission et ma douleur que tu as gardé contre toi.
Je reprends ma liberté.
Libre de ne plus t'appartenir. Libre de ne plus te haïr. Libre de ne plus t'aimer.
Comme à chaque être humain, je te souhaite d'être heureux. Trouve ton bonheur. Deviens enfin un homme.
Libère-toi, toi aussi.