Aujourd'hui, débute le troisième jour de ma convalescence.
Tout aujourd'hui me semble rayonnant, heureux. Le mal semble derrière moi pour la première fois..
J'ai recommencé à lire, ce que je ne faisais plus depuis deux ans je pense à cause d'un esprit trop occupé par des ennuis d'un autre âge. Aujourd'hui je me sens libre et légère. Puisse ce sentiment continuer et demain être la fin de ma convalescence !
Des récents évènements heureux m'on requinquée certainement, la journée d'hier a été une merveilleuse journée d'amour et de bien-être : amitié, tendresse, fous rires !!
Moins j'y pense, mieux ça va en fait. Je dois plus lui répondre au téléphone, ni rester trop près quand je suis obligée de le voir.
Aujourd'hui, une bonne journée s'annonce, au programme : moments avec des amis, lecture, je vais me bichonner aussi pour me rendre belle aussi, je vais aussi réviser ma partition pour l'opéra.
Zingara
Il neige à Séville
Mercredi 4 juillet 2012 à 11:54
Mardi 3 juillet 2012 à 19:27
Je suis tombée sur l'incipit de L'Etranger, d'A.Camus.
Peut-on parler d'un incipit déroutant ?
La petite drôlerie c'est que ma mère aussi, 44 ans en arrière, en 1968 est aussi tombée sur ce texte au Bac.
Peut-on parler d'un incipit déroutant ?
La petite drôlerie c'est que ma mère aussi, 44 ans en arrière, en 1968 est aussi tombée sur ce texte au Bac.
Mardi 3 juillet 2012 à 11:04
Aujourd'hui commence le deuxième jour de ma convalescence.
Mauvais rêves, c'est sur, comme d'hab, soit des souvenirs heureux, des évènements actuels qui se jettent dans mes pensées dans ce moment de vulnérabilité intellectuelle qu'est le sommeil.
Bonne soirée, hier soir, on a bien travaillé avec la troupe.
Ait de nouveau parlé à M. il semble être toujours intéressé par moi, une bonne nouvelle.
Aujourd'hui, dernière épreuve du bac de français, à 13h30. J'ai pas révisé, c'est le moment où jamais. J'ai la solide intuition que je vais tomber sur le sonnet " Je vis, je meurs " de Louise Labé. Pourquoi ne pas en faire un article avec toutes les informations que je pourrais trouvé ?
Au pire, si je ne tombe pas dessus, j'aurais suivi mon instinct et j'aurais quand même la conscience d'avoir (un peu ) révisé..
Très bonne idée, je retrouve quelque peu la motivation !!
Cette après-midi je vois B., pas trop envie mais je vais passer un bon moment quand même. Ensuite, répétition de danse pour l'opéra avec le chorégraphe ! ça va être cool, j'adore danser aussi !
Ce soir, détente, plus de contraintes et de poids, je pourrais réviser mon rôle tranquille. Il faudrait que j'achète la partition d'ailleurs.. j'ai perdu mes copies.
Ce sera une bonne journée. Je récapitule : article complet sur Louise Labé et son sonnet " Je vis, je meurs " puis passage à l'oral à 13h30, puis je vois B. jusqu'à 15h30, j'en profiterai pour acheter ma partition, puis rdv avec ma partenaire près du studio de danse puis répétition et ce soir, quartier libre pour travailler mon chant et câliner ma chatoune.
Je suis heureuse.
Mauvais rêves, c'est sur, comme d'hab, soit des souvenirs heureux, des évènements actuels qui se jettent dans mes pensées dans ce moment de vulnérabilité intellectuelle qu'est le sommeil.
Bonne soirée, hier soir, on a bien travaillé avec la troupe.
Ait de nouveau parlé à M. il semble être toujours intéressé par moi, une bonne nouvelle.
Aujourd'hui, dernière épreuve du bac de français, à 13h30. J'ai pas révisé, c'est le moment où jamais. J'ai la solide intuition que je vais tomber sur le sonnet " Je vis, je meurs " de Louise Labé. Pourquoi ne pas en faire un article avec toutes les informations que je pourrais trouvé ?
Au pire, si je ne tombe pas dessus, j'aurais suivi mon instinct et j'aurais quand même la conscience d'avoir (un peu ) révisé..
Très bonne idée, je retrouve quelque peu la motivation !!
Cette après-midi je vois B., pas trop envie mais je vais passer un bon moment quand même. Ensuite, répétition de danse pour l'opéra avec le chorégraphe ! ça va être cool, j'adore danser aussi !
Ce soir, détente, plus de contraintes et de poids, je pourrais réviser mon rôle tranquille. Il faudrait que j'achète la partition d'ailleurs.. j'ai perdu mes copies.
Ce sera une bonne journée. Je récapitule : article complet sur Louise Labé et son sonnet " Je vis, je meurs " puis passage à l'oral à 13h30, puis je vois B. jusqu'à 15h30, j'en profiterai pour acheter ma partition, puis rdv avec ma partenaire près du studio de danse puis répétition et ce soir, quartier libre pour travailler mon chant et câliner ma chatoune.
Je suis heureuse.
Lundi 2 juillet 2012 à 12:49
Ici démarre ma convalescence. Aujourd'hui en est le jour premier.
Réveil difficile.
Aujourd'hui je vais être heureuse. Malgré la pluie, malgré lui. Tout va très bien se passer, je vais bien chanter, je vais être belle et confiante. J'accepte les souvenirs qui remontent, je ne les refoule pas, ils ne me rendent pas triste.
Je suis heureuse.
Réveil difficile.
Aujourd'hui je vais être heureuse. Malgré la pluie, malgré lui. Tout va très bien se passer, je vais bien chanter, je vais être belle et confiante. J'accepte les souvenirs qui remontent, je ne les refoule pas, ils ne me rendent pas triste.
Je suis heureuse.
Lundi 2 juillet 2012 à 12:08
Bonjour :) Espère que votre matinée se passe bien.
Me revoilà pour une petite présentation de l'habitante de cette petite maison des bois. Cette habitante est une jeune fille de 16 ans, une bohémienne littéraire.
Elle n'est ni grande ni petite, mince avec des formes, a des longs cheveux bouclés bruns avec des reflets roux. Ses yeux, noisette foncés alternent selon la lumière entre bruns et verts.
Depuis son plus jeune âge elle a vécu en Provence, vagabondant dans les rues de son quartier, jouant avec les autres enfants et écoutant en boucle le spectacle Notre Dame de Paris qui lui a donné l'envie de chanter, de danser, de jouer.
Les inspirations de l'enfant, les modèles de l'enfant, restent toujours en nous je pense. Si on les oublie quelque temps, ils nous rattrapent toujours au bon moment, pour ne jamais oublié l'émerveillement et le désir de devenir.
Par rapport aux autres petites princesses de quatre ans, elle s'est toujours sentie différente dans son imaginaire, moins blonde gentille princesse, plus brune mystérieuse gitane. C'était comme ça, ses jeux étaient rythmés par cette envie bohémienne, par cette liberté et cette joie de vivre simplement avec le chant et la danse. Comme tous les enfants peut-être, la conscience du jeu arrive plus tard. Le jeu c'est la vie à cet âge là, et l'on ne peut faire autrement que de jouer, jouer son futur, jouer ces désirs, se jouer soi-même.
On jouait au spectacle avec la petite princesse voisine. On se déguisait. La blonde petite princesse portait des robes de princesse de qualité. La petite gitane portait des robes colorées, bariolées.
Cette conscience de la différence s'est maintenue à l'école, il y a toujours eu cette dualité des petites filles, la blonde et la brune. Le clair et le sombre. Il y avait cette fille, une autre petite princesse blonde aux yeux bleus qui entraient en concurrence face à notre petite brune.
La jalouse Fleur-de-Lys et la douce Esmeralda. La gentille Micaëla et la sulfureuse Carmen.
Voilà comment s'est organisé le ressenti de cette bohémienne du XXIe siècle qui aujourd'hui danse et surtout chante toujours. Cette vie de bohème, cette vie d'artiste libre, bariolée elle est pour elle. Et elle l'a toujours su.
A 16 ans, l'enfant rattrape la jeune fille et lui rappelle ce désir de gitanerias qui ne s'est jamais vraiment enfuit.
Me revoilà pour une petite présentation de l'habitante de cette petite maison des bois. Cette habitante est une jeune fille de 16 ans, une bohémienne littéraire.
Elle n'est ni grande ni petite, mince avec des formes, a des longs cheveux bouclés bruns avec des reflets roux. Ses yeux, noisette foncés alternent selon la lumière entre bruns et verts.
Depuis son plus jeune âge elle a vécu en Provence, vagabondant dans les rues de son quartier, jouant avec les autres enfants et écoutant en boucle le spectacle Notre Dame de Paris qui lui a donné l'envie de chanter, de danser, de jouer.
Les inspirations de l'enfant, les modèles de l'enfant, restent toujours en nous je pense. Si on les oublie quelque temps, ils nous rattrapent toujours au bon moment, pour ne jamais oublié l'émerveillement et le désir de devenir.
Par rapport aux autres petites princesses de quatre ans, elle s'est toujours sentie différente dans son imaginaire, moins blonde gentille princesse, plus brune mystérieuse gitane. C'était comme ça, ses jeux étaient rythmés par cette envie bohémienne, par cette liberté et cette joie de vivre simplement avec le chant et la danse. Comme tous les enfants peut-être, la conscience du jeu arrive plus tard. Le jeu c'est la vie à cet âge là, et l'on ne peut faire autrement que de jouer, jouer son futur, jouer ces désirs, se jouer soi-même.
On jouait au spectacle avec la petite princesse voisine. On se déguisait. La blonde petite princesse portait des robes de princesse de qualité. La petite gitane portait des robes colorées, bariolées.
Cette conscience de la différence s'est maintenue à l'école, il y a toujours eu cette dualité des petites filles, la blonde et la brune. Le clair et le sombre. Il y avait cette fille, une autre petite princesse blonde aux yeux bleus qui entraient en concurrence face à notre petite brune.
La jalouse Fleur-de-Lys et la douce Esmeralda. La gentille Micaëla et la sulfureuse Carmen.
Voilà comment s'est organisé le ressenti de cette bohémienne du XXIe siècle qui aujourd'hui danse et surtout chante toujours. Cette vie de bohème, cette vie d'artiste libre, bariolée elle est pour elle. Et elle l'a toujours su.
A 16 ans, l'enfant rattrape la jeune fille et lui rappelle ce désir de gitanerias qui ne s'est jamais vraiment enfuit.