J'ai de très jolis souvenirs de mon enfance associés à cette chanson, que j'écoutais en boucle à 3-4 ans sans comprendre les paroles.
Je revois les fêtes de famille, en Provence ou ailleurs. Le regard de mes oncles, mes tantes, mes grands-parents, mes parents qui me regardaient reprendre cette chanson, toute petite que j'étais.
Zingara
Il neige à Séville
Dimanche 24 mars 2013 à 11:37
Dimanche 17 mars 2013 à 11:37
Et bien voilà. Triste anniversaire de notre rupture. Je me sens comme l'obligation d'y penser un peu aujourd'hui, de penser à celle que j'étais il y a un an. Perdue dans les sombres sphères de ton âme dévastatrice. Petite, malade, gênée, gênante. Je m'écumais petit à petit, je rétrécissais.
Toute cette période est si loin à présent. Tu n'es plus, jeune fille malade. Tes pleurs ont été entendus.
Un an après, tu es métamorphosée.
Heureuse, tu croques la vie, tu as embrassé ton chemin.
Les jours sont beaux, juteux. Tu as aimé vivre jusque là, sans lui.
Ta Convalescence est finie. Il est si loin derrière. Il ne te manque pas.
Si j'avais pu me voir, il y a un an. Si guérie et si heureuse. J'en aurais versé moins sans doute.
Et moi, aujourd'hui, dans un an ? Qui serais-je, Ou serais-je ?
Je souhaite ne pas m'égarer dans mon errance, garder mon intégrité et ne pas avoir à faire de concessions.
Je ne veux pas écrire plus, ce serait continuer de donner une idiote importance à ce jour qui a retrouvé sa neutralité.
T. est loin, anéanti.
Je suis une nouvelle personne.
Le 17 Mars est mort.
Toute cette période est si loin à présent. Tu n'es plus, jeune fille malade. Tes pleurs ont été entendus.
Un an après, tu es métamorphosée.
Heureuse, tu croques la vie, tu as embrassé ton chemin.
Les jours sont beaux, juteux. Tu as aimé vivre jusque là, sans lui.
Ta Convalescence est finie. Il est si loin derrière. Il ne te manque pas.
Si j'avais pu me voir, il y a un an. Si guérie et si heureuse. J'en aurais versé moins sans doute.
Et moi, aujourd'hui, dans un an ? Qui serais-je, Ou serais-je ?
Je souhaite ne pas m'égarer dans mon errance, garder mon intégrité et ne pas avoir à faire de concessions.
Je ne veux pas écrire plus, ce serait continuer de donner une idiote importance à ce jour qui a retrouvé sa neutralité.
T. est loin, anéanti.
Je suis une nouvelle personne.
Le 17 Mars est mort.
Dimanche 3 mars 2013 à 13:39
Bonjour à vous qui passez.
Que votre jour soit lumineux.
***
Et voilà, Février est aussi vite parti qu'il était arrivé. Nous rentrons dans le mois de Mars.
Ce n'est pas un mois anodin. C'est un mois qui fait bouger des choses, comme ça a été le cas, pour moi, ces trois dernières années. Quel chemin j'ai parcouru, ne serait-ce que par rapport à ce même mois l'année dernière. J'ai très vite couru et je suis partie, pour me mettre à exister. Si simplement je pouvais parler à celle que j'étais il y a un an tout juste, pour lui dire à quel point elle va souffrir mais à quel point elle va se libérer. Il y a un an, le 3 mars c'était encore le calme avant la tempête. Je ne pressentais pas que tout exploserai deux semaines après. C'était un mois de mars terrible, justement, dans le contraste saisissant entre ce semblant d'innocence et de candeur et la viscéralité de ce qui s'est passé ensuite. C'est ce qu'on appelle, traditionnellement, un mal pour un bien.
Les choses se sont accélérées ensuite, j'ai pris difficilement mon élan jusqu'au paroxysme, en juin, pour ensuite me laisser petit à petit, glisser, dans les sillons dorés de la vie qui continue jusqu'aux portes de mon existence, de ma renaissance.
Je suis si heureuse aujourd'hui, d'avoir fait ce chemin. J'ai vécu, ça doit être ça. Je me sens plus forte.
Que ce mois de Mars soit riche et surprenant.
***
Ai fait un mauvais rêve, T. et J. me courraient après pour m'arrêter et me tuer, je devais courir plus vite qu'eux et me réfugier en sautant un portail pour leur échapper. Je courrais le plus vite possible, à plusieurs reprises ils me rattrapaient, sinon je parvenais à m'infiltrer chez des gens qui me cachaient, mais bien vite, ils arrivaient et me trouvaient. J'ai eu très peur. J'étais tétanisée dans mon sommeil.
***
J'ai passé une super journée hier, très lumineuse.
***
Que votre jour soit lumineux.
***
Et voilà, Février est aussi vite parti qu'il était arrivé. Nous rentrons dans le mois de Mars.
Ce n'est pas un mois anodin. C'est un mois qui fait bouger des choses, comme ça a été le cas, pour moi, ces trois dernières années. Quel chemin j'ai parcouru, ne serait-ce que par rapport à ce même mois l'année dernière. J'ai très vite couru et je suis partie, pour me mettre à exister. Si simplement je pouvais parler à celle que j'étais il y a un an tout juste, pour lui dire à quel point elle va souffrir mais à quel point elle va se libérer. Il y a un an, le 3 mars c'était encore le calme avant la tempête. Je ne pressentais pas que tout exploserai deux semaines après. C'était un mois de mars terrible, justement, dans le contraste saisissant entre ce semblant d'innocence et de candeur et la viscéralité de ce qui s'est passé ensuite. C'est ce qu'on appelle, traditionnellement, un mal pour un bien.
Les choses se sont accélérées ensuite, j'ai pris difficilement mon élan jusqu'au paroxysme, en juin, pour ensuite me laisser petit à petit, glisser, dans les sillons dorés de la vie qui continue jusqu'aux portes de mon existence, de ma renaissance.
Je suis si heureuse aujourd'hui, d'avoir fait ce chemin. J'ai vécu, ça doit être ça. Je me sens plus forte.
Que ce mois de Mars soit riche et surprenant.
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Ai fait un mauvais rêve, T. et J. me courraient après pour m'arrêter et me tuer, je devais courir plus vite qu'eux et me réfugier en sautant un portail pour leur échapper. Je courrais le plus vite possible, à plusieurs reprises ils me rattrapaient, sinon je parvenais à m'infiltrer chez des gens qui me cachaient, mais bien vite, ils arrivaient et me trouvaient. J'ai eu très peur. J'étais tétanisée dans mon sommeil.
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J'ai passé une super journée hier, très lumineuse.
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