Zingara

Il neige à Séville

Lundi 2 juillet 2012 à 12:49

 Ici démarre ma convalescence. Aujourd'hui en est le jour premier. 

Réveil difficile. 

Aujourd'hui je vais être heureuse. Malgré la pluie, malgré lui. Tout va très bien se passer, je vais bien chanter, je vais être belle et confiante. J'accepte les souvenirs qui remontent, je ne les refoule pas, ils ne me rendent pas triste. 

Je suis heureuse. 

Lundi 2 juillet 2012 à 12:08

 Bonjour :) Espère que votre matinée se passe bien.

Me revoilà pour une petite présentation de l'habitante de cette petite maison des bois. Cette habitante est une jeune fille de 16 ans, une bohémienne littéraire. 
Elle n'est ni grande ni petite, mince avec des formes, a des longs cheveux bouclés bruns avec des reflets roux. Ses yeux, noisette foncés alternent selon la lumière entre bruns et verts.
Depuis son plus jeune âge elle a vécu en Provence, vagabondant dans les rues de son quartier, jouant avec les autres enfants et écoutant en boucle le spectacle Notre Dame de Paris qui lui a donné l'envie de chanter, de danser, de jouer. 
Les inspirations de l'enfant, les modèles de l'enfant, restent toujours en nous je pense. Si on les oublie quelque temps, ils nous rattrapent toujours au bon moment, pour ne jamais oublié l'émerveillement et le désir de devenir. 

Par rapport aux autres petites princesses de quatre ans, elle s'est toujours sentie différente dans son imaginaire, moins blonde gentille princesse, plus brune mystérieuse gitane. C'était comme ça, ses jeux étaient rythmés par cette envie bohémienne, par cette liberté et cette joie de vivre simplement avec le chant et la danse. Comme tous les enfants peut-être, la conscience du jeu arrive plus tard. Le jeu c'est la vie à cet âge là, et l'on ne peut faire autrement que de jouer, jouer son futur, jouer ces désirs, se jouer soi-même. 
On jouait au spectacle avec la petite princesse voisine. On se déguisait. La blonde petite princesse  portait des robes de princesse de qualité. La petite gitane portait des robes colorées, bariolées. 

Cette conscience de la différence s'est maintenue à l'école, il y a toujours eu cette dualité des petites filles, la blonde et la brune. Le clair et le sombre. Il y avait cette fille, une autre petite princesse blonde aux yeux bleus qui entraient en concurrence face à notre petite brune. 
La jalouse Fleur-de-Lys et la douce Esmeralda. La gentille Micaëla et la sulfureuse Carmen. 
http://zingara.cowblog.fr/images/LaEsmeralda.jpg Voilà comment s'est organisé le ressenti de cette bohémienne du XXIe siècle qui aujourd'hui danse et surtout chante toujours. Cette vie de bohème, cette vie d'artiste libre, bariolée elle est pour elle. Et elle l'a toujours su. 

A 16 ans, l'enfant rattrape la jeune fille et lui rappelle ce désir de gitanerias  qui ne s'est jamais vraiment enfuit. 

Dimanche 1er juillet 2012 à 23:39

 Bonjour :)
J'espère que vous avez passé une excellente journée, une excellente nuit. 

Ce blog est nouveau. J'en ai eu plein d'autres avants et je dois avouer qu'aucun n'a été doté d'une longue vie enrichissante et colorée. Peut-être parce que je me suis trop pris la tête avec...

En tout cas, voici le nouveau, prêt à être colorié. 

Un blog c'est moins dangereux qu'un journal intime, ici on n'écrit pas qu'à soi, n'importe qui peut lire et rentrer dans ce petit monde. N'importe qui peut aussi porter quelques mots pleins de tristesse, de douleur, ou bien en emprunter des joyeux. Les mots ne devraient pas être emprisonnés dans un sombre cahier. Ils devraient pouvoir être adoptés par des lecteurs de passage, venus se distraire, se ressourcer ou bien s'échapper de leur propre réalité pour découvrir celle d'un autre. Les bloggeurs font une sorte de troc de mots. 
Cette idée me plait. 

Je ne veux pas m'enchaîner aussi trop vite à l'écrin de ces petites perles alphanumériques. L'ornementation de cet espace de fleurs et de verdure se fera petit à petit. A mon rythme. Andante...
Je prends le temps. 

Je ne cherche pas le client non plus, ce blog ne sera pas une maison close, je n'irai pas à la chasse au lecteur. Le lecteur viendra quand il le décidera et les voyageurs que je rencontrerai au fil de mes promenades viendront d'eux mêmes peut-être un jour à la maison. Je les y invite amicalement. Ma porte est ouverte à votre lecture et si l'envie vous prenait d'enrichir cette maisonnette des bois avec une petite signature personnelle, un petit mot laissé sur le coin d'une table, il sera lu et conservé avec attention. 

Je suis heureuse. 

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