Zingara

Il neige à Séville

Jeudi 28 février 2013 à 21:10

 Bonsoir chers rôdeurs, voyageurs, amis du web qui passaient par ma petite cabane. 
Je rentre de mon refuge dans les Alpes où je me suis bien ressourcée. Parfois, se confondre avec l'immensité, une autre énergie, ça fait le plus grand bien. 
 
 
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Je voulais donc vous faire un petit article sur les pierres de soin. 
Vous connaissez peut-être, ça s'appelle la lithothérapie ? J'ai découvert cette médecine douce il y a à peu près un an complètement par hasard, sans y croire vraiment... Et au fur et à mesure je suis devenue de plus en plus convaincue. J'ai réellement senti les effets de ses diverses pierres que j'ai essayé. 
Véritable effets ou excellent placebo ? 

Néanmoins, les hommes de tout temps ont été attirés par les pierres pour leurs qualités esthétiques, peut-être cette attirance peut elle aussi s'expliquer par leurs énergies, leurs bienfaits. De même, nous commençons à admettre la phytothérapie, soit le soin par les plantes, alors, pourquoi pas la lithothérapie ? 

A vous de juger :) 

La lithothérapie consiste donc à manipuler ou a porter une ou plusieurs pierres afin de profiter de son énergie vibratoire et donc de ses multiples bienfaits. L'endroit du corps préconisé est souvent associé aux chakras (coeur, plexus solaire...). 
La pierre choisie peut présenter des bienfaits sur le plan physique comme sur le plan émotionnel. Il faut la manipuler, la placer à même la peau le plus près possible du chakra concerné. 

Bref. Voilà pour la très sommaire explication, je vous invite à aller fouiller sur le web si vous êtes intéressés, il y a plein de sites sérieux et intéressants là dessus comme celui de Julia Boschiero..
Je vais plutôt rester dans ma modeste compétence mais bonne pratique dans ce domaine en vous présentant les pierres que j'ai utilisé jusqu'à ce jour. 

 
Les deux premières que j'ai utilisé étaient la rhodonite et l'aventurine

-La rhodonite est une pierre rose et noire recommandée pour l'apaisement des peines de coeur. 

-L'aventurine est une pierre verte qui calme la colère, renforce le self-control et aide à aller de l'avant. 
Je les portais toutes les deux près du chakra du coeur, c'est à dire dans mon soutien-gorge toute la journée et je les plaçais sous mon oreiller pendant la nuit. Je les ai laissées naturellement quelques mois après, lorsque je n'avais plus besoin de leur aide. 

J'ai découvert, presque au même moment, la pierre de lune, qui depuis, n'a plus quitté mon doigt gauche. 

-La pierre de lune est une très jolie pierre blanche avec des reflets bleus, c'est une pierre qui favorise un bon équilibre des cycles féminins. C'est une pierre très féminine dans son énergie, qui rappelle la candeur enfantine, développe l'intuition. Elle apporterait une protection aux voyageurs...
J'adore cette bague, je suis très attirée par la pierre et je me sens incomplète quand je ne la porte pas...

-Puis, par la suite, j'ai rencontré l'aigue-marine, une petite pierre bleue qui protège de l'extinction de voix et facilite l'expression artistique. 
Il faut croire que cette pierre ne correspondait pas à mes énergies, je ne l'ai pas portée longtemps. 

Récemment j'ai découvert le grenat et la malachite

-Le grenat est une pierre rouge foncé qui renforce le lien avec l'énergie vitale, la création, favoriserait les mémoires des vies antérieures et établit une passerelle entre le corps et l'esprit. Il libère l'être de ses instincts, donne courage, vitalité et énergie de l'action. 
-La malachite, une pierre verte foncée, est bénéfique dans la lutte contre les angoisses, les énergies négatives. Elle favorise l'expression des sentiments et l'expression corporelle. Elle fait disparaître les inhibitions, donne le goût du risque. Elle développe l'intuition et apaise les anciens traumatismes. 
Je porte très souvent ces deux pierres. 

Dimanche 20 janvier 2013 à 12:07

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L’Errance, comme seule garantie d’être toujours libre.
N’appartenir à rien, ni à personne. Aucune attache, aucunes chaînes. Libre de ne s’appartenir qu’à soi même, qu’à son soi-même en voyage. Etre libre de continuer à découvrir le monde. Ne pas se fixer, choisir de toujours pouvoir changer.
S’améliorer.
Continuer d’être, de jour en jour, une autre personne.
Ne pas se figer, ne pas vieillir.

Ne pas construire soi-même sa propre prison, ne pas élever ses propres murs, ses propres barreaux.  S’accorder le droit de partir, de vivre et de mourir.
Changer de temps. De temps en temps.

Ne garder qu’une petite cabane avec une petite boîte à l’être. Pouvoir tous les recevoir, une belle soirée d’été autour d’un verre de vin.
Savoir d’où l’on part mais pas où l’on va. 
 

Cesser de ne plus bouger pour éloigner le mystère, faire l’autruche, progressivement, s’arrêter. Se poser. S’enchaîner.
Non.

 
Se donner à la vie. Se donner au voyage. S’offrir à l’errance.

Bien trop souvent jugée décadente, inutile,

idéal de pauvre fille.

L’Errance m’adopte et me guide.

 

Se promener, dans son siècle. Casser nos barrières culturelles. Découvrir.

Aller à l’encontre de l’autre, de nos frères et sœurs par delà le monde. Nos frères et sœurs d’humanité.

Augmenter la cadence, marcher, courir, voler. Par monts et par vaux.

Se baigner dans les civilisations, ouvrir la cage de son imaginaire. L’Errance nous ramène à l’enfant captif, à l’enfant curieux. 

Caresser les mémoires, apprendre de chacun pour savoir qui l’on est.

Comme un idéal. Se reconnaître en chacun.

Nous venons tous du même ailleurs.

 

Dans ce monde ici. Réapprendre à voir l’Homme.

Réveiller ses sens.  Les exalter : regarder, écouter, toucher,  goûter, sentir l’Univers.

Ne pas se voiler, accepter de tout revoir. Toute la beauté, oui, mais aussi tout la laideur, tout le mal qui vous prend aux tripes et vous donne la nausée.

Enfin, pouvoir témoigner. Marcher jusqu’à trouver la vraie richesse, puis, ne plus la quitter de vue.

Et rester, à jamais, imprégné. Accueillir cette trace indélébile qui nous marque au fer rouge. Cette blessure indolore de notre Liberté. La porter réellement, dans les tréfonds de notre âme. 

Mardi 27 novembre 2012 à 20:41




You've had your chance, now just be gone.

Jeudi 11 octobre 2012 à 9:12

 Après quelques mois de voyages par delà les notes de musique, la volupté estivale et les vignes provençales, la petite bohémienne revient dans sa petite cabane, de nouveau seule avec elle-même, avec sa petite voix. 

Je suis heureuse. Et je suis rousse

Comme d'illustres personnes, bohémiennes, tentatrices, parfois douces dans leurs portraits. Rousse comme Lilith, comme Marie-Madeleine, comme Lucrèce Borgia, comme les sorcières médiévales...
Mon roux est doux et provocant. Mon roux est gitan. 

Dans ma petite cabane au fond de la forêt je compte à présent travailler ma voix dans la douceur des jours, vous écrire des petites histoires, vous romancer des bribes de quotidien. 
Comme si nous étions tous des petits êtres dans des cabanes isolées, toutes de petites princesses/fées/gitanes et que nous voulions tous cette fantaisie dans notre petite vie. Un peu de campagne, un peu de sereine solitude pour bichonner ses priorités avec de l'eau de rose. Prendre soin de sa petite voix intérieure pour la rendre jolie, très jolie. 

Et recontacter son enfant et son propre corps.


Ma porte se réouvre. Je vais au lycée. 


Lundi 2 juillet 2012 à 12:08

 Bonjour :) Espère que votre matinée se passe bien.

Me revoilà pour une petite présentation de l'habitante de cette petite maison des bois. Cette habitante est une jeune fille de 16 ans, une bohémienne littéraire. 
Elle n'est ni grande ni petite, mince avec des formes, a des longs cheveux bouclés bruns avec des reflets roux. Ses yeux, noisette foncés alternent selon la lumière entre bruns et verts.
Depuis son plus jeune âge elle a vécu en Provence, vagabondant dans les rues de son quartier, jouant avec les autres enfants et écoutant en boucle le spectacle Notre Dame de Paris qui lui a donné l'envie de chanter, de danser, de jouer. 
Les inspirations de l'enfant, les modèles de l'enfant, restent toujours en nous je pense. Si on les oublie quelque temps, ils nous rattrapent toujours au bon moment, pour ne jamais oublié l'émerveillement et le désir de devenir. 

Par rapport aux autres petites princesses de quatre ans, elle s'est toujours sentie différente dans son imaginaire, moins blonde gentille princesse, plus brune mystérieuse gitane. C'était comme ça, ses jeux étaient rythmés par cette envie bohémienne, par cette liberté et cette joie de vivre simplement avec le chant et la danse. Comme tous les enfants peut-être, la conscience du jeu arrive plus tard. Le jeu c'est la vie à cet âge là, et l'on ne peut faire autrement que de jouer, jouer son futur, jouer ces désirs, se jouer soi-même. 
On jouait au spectacle avec la petite princesse voisine. On se déguisait. La blonde petite princesse  portait des robes de princesse de qualité. La petite gitane portait des robes colorées, bariolées. 

Cette conscience de la différence s'est maintenue à l'école, il y a toujours eu cette dualité des petites filles, la blonde et la brune. Le clair et le sombre. Il y avait cette fille, une autre petite princesse blonde aux yeux bleus qui entraient en concurrence face à notre petite brune. 
La jalouse Fleur-de-Lys et la douce Esmeralda. La gentille Micaëla et la sulfureuse Carmen. 
http://zingara.cowblog.fr/images/LaEsmeralda.jpg Voilà comment s'est organisé le ressenti de cette bohémienne du XXIe siècle qui aujourd'hui danse et surtout chante toujours. Cette vie de bohème, cette vie d'artiste libre, bariolée elle est pour elle. Et elle l'a toujours su. 

A 16 ans, l'enfant rattrape la jeune fille et lui rappelle ce désir de gitanerias  qui ne s'est jamais vraiment enfuit. 

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