Aujourd'hui débute le dixième jour de ma convalescence.
Je me sens seule. J'ai pas envie d'être là " en famille " pour passer un Noël rituel et terre-à-terre. Je voudrais retrouver la magie, bordel.
Il n'y a plus que moi seule et mon reflet. Juste moi et mon image.
J'aimerais avoir des amis avec qui sortir, avec qui faire la fête. Comme tout le monde. Je ne suis plus difficile, je suis prête à aimer et à profiter de chaque personne qui se présentera. Je voudrais sortir avec des amis, faire la fête.
Chaque fois que je m'autorise cette pensée elle est instantanément coupée par la triste vérité de ma fausse-liberté. De ma liberté de pacotille. J'aimerais être véritablement libre. Libre de sortir mais aussi libre d'être seule. Pouvoir me prendre véritablement en main, seule, sans personne d'autre. Juste vivre ma vie de bohémienne en pleine conscience sans soucis et sans obligations.
Plus qu'un an. 363 jours peut être avant cette rédemption. Avant la grande respiration. J'en ai marre de retenir mon souffle. Je veux sortir, je veux qu'on ouvre ma cage et qu'on me laisse faire mon nid.
Je voudrais que ma cabane existe enfin. Sous un toit. Dans une petite rue de ma ville.
Au fond, nous ne sommes jamais accompagnés. Toujours véritablement seuls dans notre entité. personne ne vit avec nous, personne ne vit en nous. L'enfance est un profond mensonge là-dessus. Personne n'est nous, personne ne décide pour nous. J'en peux plus d'être étouffée.
Plus qu'un an et la vie s'ouvrira à moi.
J'ai un peu pensé à lui. Notamment un peu d'angoisse vendredi, pour mon anniversaire. Je pensais qu'il m'enverrait un texto. Rien du tout. En même temps ça ne sert plus a rien d'y penser. Il y a un an pile on était ensemble, relativement heureux.
Je suis plus heureuse aujourd'hui, je ne le regrette pas.
Même si je déprime quand même un peu. J'ai le droit, non ?
Il y a M. aussi que je dois parvenir à oublier un peu aussi. Je me suis bloquée à l'attendre. Ce qu'on a vécu était beau. Maintenant c'est FINI. et c'est tant mieux. M. n'est pas quelqu'un de stable et avec lui, j'aurais été jalouse et constamment sur la sellette. Je le sais très bien. J'ai vécu de jolies choses avec lui. Fin. Fin de l'histoire.
Je me sens seule. J'ai pas envie d'être là " en famille " pour passer un Noël rituel et terre-à-terre. Je voudrais retrouver la magie, bordel.
Il n'y a plus que moi seule et mon reflet. Juste moi et mon image.
J'aimerais avoir des amis avec qui sortir, avec qui faire la fête. Comme tout le monde. Je ne suis plus difficile, je suis prête à aimer et à profiter de chaque personne qui se présentera. Je voudrais sortir avec des amis, faire la fête.
Chaque fois que je m'autorise cette pensée elle est instantanément coupée par la triste vérité de ma fausse-liberté. De ma liberté de pacotille. J'aimerais être véritablement libre. Libre de sortir mais aussi libre d'être seule. Pouvoir me prendre véritablement en main, seule, sans personne d'autre. Juste vivre ma vie de bohémienne en pleine conscience sans soucis et sans obligations.
Plus qu'un an. 363 jours peut être avant cette rédemption. Avant la grande respiration. J'en ai marre de retenir mon souffle. Je veux sortir, je veux qu'on ouvre ma cage et qu'on me laisse faire mon nid.
Je voudrais que ma cabane existe enfin. Sous un toit. Dans une petite rue de ma ville.
Au fond, nous ne sommes jamais accompagnés. Toujours véritablement seuls dans notre entité. personne ne vit avec nous, personne ne vit en nous. L'enfance est un profond mensonge là-dessus. Personne n'est nous, personne ne décide pour nous. J'en peux plus d'être étouffée.
Plus qu'un an et la vie s'ouvrira à moi.
J'ai un peu pensé à lui. Notamment un peu d'angoisse vendredi, pour mon anniversaire. Je pensais qu'il m'enverrait un texto. Rien du tout. En même temps ça ne sert plus a rien d'y penser. Il y a un an pile on était ensemble, relativement heureux.
Je suis plus heureuse aujourd'hui, je ne le regrette pas.
Même si je déprime quand même un peu. J'ai le droit, non ?
Il y a M. aussi que je dois parvenir à oublier un peu aussi. Je me suis bloquée à l'attendre. Ce qu'on a vécu était beau. Maintenant c'est FINI. et c'est tant mieux. M. n'est pas quelqu'un de stable et avec lui, j'aurais été jalouse et constamment sur la sellette. Je le sais très bien. J'ai vécu de jolies choses avec lui. Fin. Fin de l'histoire.