Aujourd'hui débute le septième jour de ma convalescence.
Hier, c'était son anniversaire. Et je ne me suis pas manifestée. Plus aucun intérêt à lui consacrer une minute ou deux d'attention inutile. Ni chaud, ni froid.
Lui souhaiter un " bon anniversaire " ridicule. Je ne pourrais jamais plus lui souhaiter autre chose que de se libérer et de grandir. C'est déjà ça, c'est sûr. Pour qu'il sorte enfin de son ignominie, de son insanité et de la bêtise des autres. Ce n'est que mon avis. Et je ne suis plus personne pour le donner. Pas grave, je vis tellement mieux ainsi.
Néanmoins, j'ai pensé à lui. Encore une fois. Je suis même allée, tremblante sur Facebook pour constater son existence. Il a supprimé nos photos. Les a-t'il gardées ? Ou nous réduit-il lui aussi à néant ? J'aimerais être la seule a pouvoir faire cela : réduire à néant tout ce qui reste de lui dans mon mental, dans ma vie, dans mes rêves. Réduire son influence sur moi, réduire ce qu'il fut jadis dans mon existence jusqu'à le foutre dans une toute petite boîte rangée avec ses autres " cadeaux ". Une boîte sans serrure qui ne s'ouvre plus.
Un jour il n'y a plus eu de moi.
Jour après jour, la femme qui marchait sur le fil a fondu, puis s'est inclinée. Une dernière révérence puis elle est partie, se retournant quelque fois pour l'apercevoir, mais sans le regarder. Lui est resté, pourrissant, se décomposant, retournant à son état fondamental de mauvais, d'ordure, de saleté.
Il n'y a plus eu de nous, il a lâché ma gorge et il a lâché mes poignets. Il s'est retiré de moi, nos chairs se sont progressivement démoulées puis, séparément, se sont reformées. L'empreinte de son passage s'atténue avec les mois.
Combien de temps déjà ?
6 mois peut-être de convalescence consciente. L'apaisement est bel et bien en marche, chaque jour je prends soin de me passer du baume là où ça a fait
mal. Mon moi embryonnaire se forme, attend patiemment, sa renaissance. Il vit déjà, il éclora dans la luminescente aurore d'un jour nouveau.
Lui, il occupera sa véritable place. Celle d'un souvenir indolore et inoffensif.
Un jour, il n'y aura plus de lui et un jour il n'y aura plus de convalescence.
Hier, c'était son anniversaire. Et je ne me suis pas manifestée. Plus aucun intérêt à lui consacrer une minute ou deux d'attention inutile. Ni chaud, ni froid.
Lui souhaiter un " bon anniversaire " ridicule. Je ne pourrais jamais plus lui souhaiter autre chose que de se libérer et de grandir. C'est déjà ça, c'est sûr. Pour qu'il sorte enfin de son ignominie, de son insanité et de la bêtise des autres. Ce n'est que mon avis. Et je ne suis plus personne pour le donner. Pas grave, je vis tellement mieux ainsi.
Néanmoins, j'ai pensé à lui. Encore une fois. Je suis même allée, tremblante sur Facebook pour constater son existence. Il a supprimé nos photos. Les a-t'il gardées ? Ou nous réduit-il lui aussi à néant ? J'aimerais être la seule a pouvoir faire cela : réduire à néant tout ce qui reste de lui dans mon mental, dans ma vie, dans mes rêves. Réduire son influence sur moi, réduire ce qu'il fut jadis dans mon existence jusqu'à le foutre dans une toute petite boîte rangée avec ses autres " cadeaux ". Une boîte sans serrure qui ne s'ouvre plus.
Un jour il n'y a plus eu de moi.
Jour après jour, la femme qui marchait sur le fil a fondu, puis s'est inclinée. Une dernière révérence puis elle est partie, se retournant quelque fois pour l'apercevoir, mais sans le regarder. Lui est resté, pourrissant, se décomposant, retournant à son état fondamental de mauvais, d'ordure, de saleté.
Il n'y a plus eu de nous, il a lâché ma gorge et il a lâché mes poignets. Il s'est retiré de moi, nos chairs se sont progressivement démoulées puis, séparément, se sont reformées. L'empreinte de son passage s'atténue avec les mois.
Combien de temps déjà ?
6 mois peut-être de convalescence consciente. L'apaisement est bel et bien en marche, chaque jour je prends soin de me passer du baume là où ça a fait
mal. Mon moi embryonnaire se forme, attend patiemment, sa renaissance. Il vit déjà, il éclora dans la luminescente aurore d'un jour nouveau.
Lui, il occupera sa véritable place. Celle d'un souvenir indolore et inoffensif.
Un jour, il n'y aura plus de lui et un jour il n'y aura plus de convalescence.