Aujourd'hui débute le quatrième jour de ma Convalescence.
Non encore achevée, dois-je préciser, malgré moi.
Les jours et les jours matériels de ce monde sont passés dans ma vie. Si vite que j'ai cru être guérie de cette maladie de l'âme, de ces regrets larmoyants des premiers temps de l'Après.
De l'Après-(nom de personne).
De l'Après-vie, de l'Après-Renouveau, de l'Après- Existence.
Nous sommes dans l'Après oui. La Convalescence, la remontée silencieuse vers la surface, vers le Maintenant.
Il y a les souvenirs aussi. Qui reviennent encore, tantôt gais, tantôt indifférents ( c'est le mieux ! ) ou tantôt douloureux. Douloureux comme ils sont pour moi;
Aujourd'hui, Mercredi 17 Octobre.
Période de sevrage. Ne se rappeler que jusqu'au seuil de la douleur la partie infime de son existence.
L'existence d'un chagrin, l'existence d'un combat contre la vie et contre la mort, l'existence d'une phase de Néant.
Il fait fade aujourd'hui, ni soleil, ni pluie.
Ma convalescence continue, et c'est peut être mieux comme ça.
Zingara
Il neige à Séville
Mercredi 17 octobre 2012 à 12:49
Commentaires
Par lancien le Samedi 20 octobre 2012 à 17:30
Les maladies de l'âme ont un avantage : il y a du poison, mais pas de microbe, et finalement la réussite de la convalescence dépend presque entièrement de soi, de sa volonté, d'arriver à ne pas laisser tourner en rond les idées dans son cerveau émotionnel et donner l'occasion au patron qu'est le cortex frontal, de venir mettre de l'ordre logique dans sa vie, en faisant taire les sentiments du passé.
Par Lundi 25 juillet 2016 à 11:12
le Elle est belle, et, comme une soeur, j'aimerais qu'il l'épouse pour quelques heures.
Par Lundi 10 octobre 2016 à 9:27
le Non, je me sens juste très très seule.
Ajouter un commentaire
La discussion continue ailleurs...
Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://zingara.cowblog.fr/trackback/3211567