Zingara

Il neige à Séville

Mercredi 17 octobre 2012 à 12:49

Aujourd'hui débute le quatrième jour de ma Convalescence. 
Non encore achevée, dois-je préciser, malgré moi. 

Les jours et les jours matériels de ce monde sont passés dans ma vie. Si vite que j'ai cru être guérie de cette maladie de l'âme, de ces regrets larmoyants des premiers temps de l'Après.
De l'Après-(nom de personne).
De l'Après-vie, de l'Après-Renouveau, de l'Après- Existence.
Nous sommes dans l'Après oui. La Convalescence, la remontée silencieuse vers la surface, vers le Maintenant. 

Il y a les souvenirs aussi. Qui reviennent encore, tantôt gais, tantôt indifférents ( c'est le mieux ! ) ou tantôt douloureux. Douloureux comme ils sont pour moi;

Aujourd'hui, Mercredi 17 Octobre. 

Période de sevrage. Ne se rappeler que jusqu'au seuil de la douleur la partie infime de son existence.
L'existence d'un chagrin, l'existence d'un combat contre la vie et contre la mort, l'existence d'une phase de Néant. 

Il fait fade aujourd'hui, ni soleil, ni pluie. 
Ma convalescence continue, et c'est peut être mieux comme ça. 



Jeudi 11 octobre 2012 à 17:50

Je le publie pour forcer mon petit esprit divaguant à faire mes devoirs. 

Pour demain, devoir de philosophie : Avoir conscience de soi, est-ce être maître de soi ? 

A la lumière de la chandelle de ma chambrette, je m'y donnerai ce soir en essayant d'occulter l'aspect obligatoire de ce type de travail. 

Jeudi 11 octobre 2012 à 9:12

 Après quelques mois de voyages par delà les notes de musique, la volupté estivale et les vignes provençales, la petite bohémienne revient dans sa petite cabane, de nouveau seule avec elle-même, avec sa petite voix. 

Je suis heureuse. Et je suis rousse

Comme d'illustres personnes, bohémiennes, tentatrices, parfois douces dans leurs portraits. Rousse comme Lilith, comme Marie-Madeleine, comme Lucrèce Borgia, comme les sorcières médiévales...
Mon roux est doux et provocant. Mon roux est gitan. 

Dans ma petite cabane au fond de la forêt je compte à présent travailler ma voix dans la douceur des jours, vous écrire des petites histoires, vous romancer des bribes de quotidien. 
Comme si nous étions tous des petits êtres dans des cabanes isolées, toutes de petites princesses/fées/gitanes et que nous voulions tous cette fantaisie dans notre petite vie. Un peu de campagne, un peu de sereine solitude pour bichonner ses priorités avec de l'eau de rose. Prendre soin de sa petite voix intérieure pour la rendre jolie, très jolie. 

Et recontacter son enfant et son propre corps.


Ma porte se réouvre. Je vais au lycée. 


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